Hello every doll lovers from all around the world! Greetings from Montreal. I can’t believe, I’ve been making dolls for the past ten years! It all started with a rag doll back in 2009 for a contest related to help unfortunate kids in my city. Those kids where victims of domestic violence or were living in broken household. This opportunity, came less than a year as I was collecting dolls and making fashion doll designs. Since I was subscribed to plenty doll magazines back then, many of them highlighted the fascinating world of high-end dolls. Also, the art doll making was booming, especially the one-of-a-kind dolls made out of polymer clay or air-drying clay. Many doll artists art work got my attention such as Jamie Williamson, Tatiana Tofaneto and Mark Denis.
Towards the end of 2010, I discovered that the doll industry was shifting. Many small doll companies got more smaller or simply shutting down, and some doll shows change their business model due the economy turmoiled. Many of the doll that I was collecting got discontinued which let my enthusiasm fade away and making outfits for them was less exciting. All these elements made me question my future in the doll world. It was time for me to move on and do more exciting things. It was time for me to make my own dolls with my own standards of quality and aesthetics. I spent a full year (2011) to learn how to create a doll as a personal challenge. To start right, I bought all the things that I needed: various modeling books, including those of sculptors Philippe and Charisse Faraut and several DVDs by artists such as Patricia Rose, Jack Johnston and Apryl Jensen.
In mid-January 2012, I made the leap by creating my very first doll heads in plasticine and six months later, with hard work and determination, my very first doll named Clara came to life. Despite some more or less successful details, she was my birthday present. Not to mention, that she had given me the desire to continue, to surpass myself, to develop new techniques and to gain confidence.
Then, after spending four years of creating static art dolls, it was time for me to challenge myself with more complexed dolls such as BDJs. And in order to create them, I had to master other materials, such as porcelain and resin. I wouldn’t arrived mastering them if it wasn’t for some art classes that I’ve took at the Montreal Visual Arts Centre, for four months in 2016. The results were beneficial for both of my porcelain and resin art dolls. It also has revealed what kind of doll artist I’ve wanted to become and the answer is simple: as a fashion art doll maker.
Creating these fashion and unique dolls did not come overnight. In fact, this work came with a lot of hard work, trial and error. Finding the right techniques and materials were difficult and challenging. In addition, practice and improvement are and will still be needed especially in the engineering part which I’m working on. Thank you, guys, so much for your interest in my work.

Toutes mes précédentes poupées des dix dernières années
Bonjour à tous les amoureux des poupées du monde entier! Salutations de Montréal. Je n’arrive pas à y croire, cela fait plus de dix années que je fabrique des poupées! Tout a commencé avec une poupée de chiffon en 2009 pour un concours lié à l’aide aux enfants malheureux de ma ville. Ces enfants ont été victimes de violence conjugale ou vivaient dans une maison brisée. Cette opportunité s’est présentée moins d’un an alors que je collectionnais des poupées et que je fabriquais des poupées de mode. Comme j’étais abonnée à de nombreux magazines de poupées à l’époque, beaucoup d’entre eux mettaient en évidence le monde fascinant des poupées haut de gamme. En outre, la fabrication de poupées d’art prenait de l’essor, en particulier les poupées uniques fabriquées dans de l’argile de polymère ou dans la pâte à papier. De nombreux travaux d’art d’artistes de poupées ont attiré mon attention tels que Jamie Williamson, Tatiana Tofaneto et Mark Denis.
Vers la fin de 2010, j’ai découvert que l’industrie de la poupée était en train de changer. De nombreuses petites entreprises de poupées sont devenues plus petites ou ont simplement fermé, et certaines expositions de poupées changent de modèle commercial en raison de la tourmente économique. Beaucoup de poupées que je collectionnais ont été abandonnées, ce qui a laissé mon enthousiasme s’estomper et faire des tenues pour elles était moins excitant. Tous ces éléments m’ont fait m’interroger sur mon avenir dans le monde des poupées. Il était temps pour moi de passer à autre chose et de faire des choses plus excitantes. Il était temps pour moi de fabriquer mes propres poupées avec mes propres normes de qualité et d’esthétisme. J’ai passé une année complète (2011) à apprendre et à créer une poupée comme un défi personnel. Pour bien commencer, j’ai acheté tout ce dont j’avais besoin : divers livres de sculptures, dont ceux des sculpteurs Philippe et Charisse Faraut et plusieurs DVD d’artistes tels que Patricia Rose, Jack Johnston et Apryl Jensen.
À la mi-janvier 2012, j’ai fait le saut en créant mes toutes premières têtes de poupée en pâte à modeler et six mois plus tard, avec beaucoup de travail et de détermination, ma toute première poupée nommée Clara prenait vie. Malgré quelques détails plus ou moins réussis, elle était mon cadeau d’anniversaire. Sans compter qu’elle m’avait donné l’envie de continuer, de me dépasser, de développer de nouvelles techniques et de prendre confiance en moi.
Puis, après avoir passé quatre années à créer des poupées d’art statiques, il était temps pour moi de me mettre au défi avec des poupées plus complexes telles que les BDJ. Et pour les créer, j’ai dû maîtriser d’autres matériaux, comme la porcelaine et la résine. Je ne serais pas arrivé à les maîtriser sans certains cours d’art que j’ai suivis au Centre des arts visuels de Montréal, pendant quatre mois en 2016. Les résultats ont été bénéfiques pour mes poupées d’art en porcelaine et en résine. Il a également révélé quel genre d’artiste de poupées je voulais devenir et la réponse est simple: en tant que fabricant de poupées d’art de la mode.
La création de ces poupées de mode et uniques ne s’est pas faite du jour au lendemain. En fait, ce travail s’est accompagné de beaucoup de travail acharné, d’essais et d’erreurs. Trouver les bonnes techniques et les bons matériaux était difficile et stimulant. De plus, la pratique et l’amélioration sont et seront encore nécessaires, en particulier dans la partie ingénierie sur laquelle je travaille. Merci beaucoup, à tous pour l’intérêt que vous portez à mon travail.
Sincèrement,
Marie Georghy Jacob
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