Evolution of an aesthetic ideal

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Photo from Antique Doll Collector magazine

Hello! Before pursuing with doll history, I want to make a short statement regarding the evolution of an aesthetic ideal.

Since industrialization, under the French Second Empire, the morphology of dolls follows the fashion of Paris, for example, they have generous curves, constrained by the multiple layers of clothing; their complexion is Alabaster, their barely pinkish cheeks are big and round, narrow shoulders, their hips are large and their members chubby.

                During the same century, the S-line highlights their wide chest and backside. Hairstyles were identified by buns which showed off the neck and their sharp nose rose to the sky: which is the Gibson sisters fashion. Later, with the roaring twenties, the taste is to the boyish style: slender face, bistre eyes, heart shaped mouths, square cut and thin silhouettes on which short dresses in fringes easily slides.

                After the Second World War, the allure of dolls follows closely those of the 1950s banquets. Very small waists, generous chests and long legs are a hit. The New Look of Christian Dior style with skirts and very gored dresses, is enormously used.

In contradiction with the 1980s: hairstyles and sophisticated make-up is incorporated with glittering and elaborate dresses to highlight the dream figure that was so well embodied by dolls inspired by the heroines of the Dynasty series or Dallas.

Finally, since the 1990s, doll-models reflect several styles, but still keep their same slender morphological structure that made them successful for the last fifty years.

See you in my next post ( The Fashion Dolls part 1)


Allô! Avant de poursuivre avec l’histoire de la poupée, je veux faire une courte déclaration sur l’évolution d’un esthétique des poupées.

Depuis l’industrialisation, la morphologie de la poupée suit la mode parisienne du Second Empire, par exemple, ont les formes généreuses sont contraintes par des multiples épaisseurs de vêtements. Leur teint est d’albâtre, leurs joues sont à peine rosées, grosses et rondes, leurs épaules étroites, leurs hanches larges et leurs membres potelés.

                Autour du même siècle, la ligne S met largement en valeur la poitrine et le postérieur. Les coiffures sont relevées par des chignons d’où l’on découvre le cou et le nez pointu levant vers le ciel : c’est la mode des sœurs Gibson. Plus tard, avec les années folles, le goût est à la garçonne : visage effilé, yeux bistrés, bouche en cœur, coupe carrée et la silhouette fluette sur laquelle glissent aisément les courtes robes en franges.

                Après la deuxième guerre mondiale, l’allure des poupées suit de près celle des banquets des années 1950. La taille de guêpe, la poitrine généreuse et les jambes longues font un malheur. Le style New Look de Christian Dior avec ses jupes et ses robes très godées, est énormément employé.

                En contradiction avec les années 1980 : coiffures et maquillages sophistiqués s’assortissaient aux robes scintillantes et élaborées pour mettre en valeur la silhouette de rêve qu’incarnaient si bien les poupées inspirées des héroïnes des feuilletons de Dynastie ou de Dallas.

Enfin, depuis les années 1990, les poupées-mannequins reflètent plusieurs styles, mais gardent toujours cette même structure morphologique élancée qui fait leur succès depuis cinquante ans.

Je vous vois à ma prochaine publication (La poupée mode partie 1)

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